top of page

Cours de déficience motrice 

J'aimerais parler un peu de mon expérience personnelle. 

Quand j'avais 14 ans, j'ai eu la chance de faire les scouts dans une troupe qui accueillait des enfants avec un handicap. 

Parmi ces enfants-là, on avait une petite fille qui se déplaçait le plus souvent en chaise roulante. 

Pendant le grand camp, elle vivait aussi en pilotis et nous avions (avec l'aide des chefs) placé un toboggan au bout de ce pilotis en hauteur pour qu'elle puisse plus facilement descendre. 

Pendant tout le grand camp, nous avons dû user de stratagèmes pour pouvoir lui rendre les choses plus accessible malgré son handicap. 

Lors du heik (3 jours de marche par groupe où l'on loge chez l'habitant), cette jeune fille ne s'aidait pas tout le temps de sa chaise, elle voulait nous prouver qu'elle savait marcher même 10 min. 

Voir cette personne essayer et vouloir faire comme nous était vraiment une expérience qui aura su me faire évoluer mon regard par rapport aux personnes avec un handicap plus lourd et physique. 

J’ai bien aimé ce cours car je trouve qui nous a apporté beaucoup de concret et d’informations.

J’ai trouvé très intéressant les passages où l’on découvre les difficultés d’intégration des personnes avec un handicap moteur.

L’individu avec un handicap moteur peut faire face à des problèmes d’intégration au sein de l’école (escaliers, classes, …). Je trouvais important aussi de mettre l’accent sur le professeur qui intégrera l’enfant avec un handicap moteur dans sa classe car celui-ci doit faire preuve d’une grande ouverture d’esprit pour pouvoir modifier ses leçons et sa classe afin d’accueillir au mieux l’enfant.

Il faut aussi faire attention qu’au sein de la famille, l’enfant puisse s’exprimer.

C’est pourquoi, pour le travail de ce cours sur la déficience motrice, j’ai voulu m’intéresser à des témoignages pour en apprendre davantage sur les ressentis des personnes qui ont eu un accident ou des personnes qui sont nées avec une malformation.

J’ai trouvé un témoignage d'une femme que l'on nommera X et un témoignage d'un homme qu'on nommera Y qui est atteint de la maladie de « spina bifida ».

Spina veut dire « épine » et bifida veut dire « fendu en deux ». C’est donc une malformation avant la naissance de la colonne vertébrale qui est incomplète.

Cette malformation touche la moelle épinière et le système nerveux.

Il y a différents degrés à ce handicap. Il peut provoquer une paraplégie ou alors des problèmes d’incontinence urinaire. 

X explique dans son témoignage qu’elle n’a pas spécialement la vie dure à cause de ce handicap car physiquement, on ne voit rien car elle n’est pas atteinte d’une paraplégie mais elle a des problèmes d’incontinence urinaire ce qui l’a poussée à devoir utiliser une poche. Elle explique donc que tout se passe bien dans sa vie affective mais qu’au moment d’être plus intime avec une personne, ça coince car cette petite poche peut gêner au stopper la personne qu’elle a rencontrée.

D’ailleurs, cette poche, elle l’appelle « une particularité », et elle dit clairement que cette particularité permet de faire le tri. « Si des hommes attachent trop d'importance à cette particularité, nous ne pourrons jamais nous entendre .... »

Heureusement, X a pu connaître l’amour et le partage et a compris que malgré son petit handicap, il existe des personnes qui l’aimaient comme elle était.

Le témoignage de Y relate les difficultés sociales que l’on peut avoir quand on est dans une chaise roulante pendant presque tout le temps. Il explique la « facilité » en maternelle et primaire qu’il a pu avoir car les professeurs étaient plus à l’écoute. Et les grandes difficultés qu’il a pu éprouver en secondaire et à l’université. Il dit aussi qu’il a subi beaucoup d’opérations quand il était en secondaire ce qui a « cassé » le peu le lien qu’il avait avec ses camarades de classe ainsi que ses professeurs.

Ce que je trouve le plus désastreux dans son témoignage c’est qu’il raconte qu’à l’université, il y avait UNE toilette pour personne handicapée mais qu’il n’y avait ni lampe ni serrure. Je trouve que c’est un manque de respect total pour les personnes qui en ont besoin. Il explique aussi qu’il a pu avoir des remarques comme « tu es un privilégié » par certaines personnes qui je pense ne comprenaient pas le handicap Y.

 

Sources :

file:///C:/Users/laura/Documents/Ortho/Déficience%20motrice/Temoignage_- X .pdf

file:///C:/Users/laura/Documents/Ortho/Déficience%20motrice/Y.pdf

https://asbbf.be/

bottom of page