Témoignage personnel :

 

En dernière année d’institutrice primaire, j’ai fait mon stage-TFE à l’IRSA dans une classe de 3 ème année avec des enfants souffrant de dyspraxie et de dysphasie.

Avec mon binôme, nous avons travaillé sur leur dyspraxie mais je me souviens d’un enfant en particulier, qui avec une forte dysphasie. Effectivement, il avait un trouble sévère de l’articulation, il n’arrivait pas à dire correctement les phonèmes (même simple) ni les consonnes. Il communiquait par français signé mais cela était aussi compliqué pour lui car c’était la 2ème année qu’il apprenait ce langage et il avait pris l’habitude d’être compris par sa titulaire ce qui provoquait une « baisse d’effort » pour se faire comprendre par les autres personnes.

Néanmoins, c’était un enfant qui voulait communiquer et exprimer ce qu’il ressentait donc on avait quand même mis en place des pictogrammes pour des choses simples comme : « toilette », « biscuit », « tableau », « feuille », « boire », « fatigué », …

 

Recherches personnelles sur la dysphasie :

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Trouvant le cours assez complet, j’ai cherché une association en Belgique.

J’ai donc trouvé l’association « APEAD » qui a été créée pour les familles avec des enfants dysphasiques ou des personnes aphasiques.

Ce site est très utile et pratique car il est clair et concis. Il y a une rubrique « En pratique » où se trouvent des fiches pratiques pleines d’informations concernant les écoles qui accueillent des enfants dysphasiques, les adaptations pour les examens, des fiches pratiques scolaires (travail à domicile, utilisation du dictionnaire, dictée, …), …

Un document qui je trouve devrait être connu de tous, c’est celui qui explique comment faire l’école à la maison et les étapes à suivre pour pouvoir le faire. Cela permettrait à tous les parents qui ont des enfants avec des troubles de l’apprentissage qui n’arrivent pas à suivre à l’école, de pouvoir trouver une alternative.

Sur ce site, on retrouve aussi des capsules vidéos qui expliquent ce qu’est la dysphasie, les difficultés que peuvent avoir les enfants, puis il y a une vidéo sur le lien entre la dysphasie et l’épilepsie.

Je mets ci-dessous un schéma qui explique ce lien.

Les crises d’épilepsie peuvent soit :

-          Ne pas abîmer le langage à gérer les crises

-          Soit, il n’y aura plus d’amélioration au niveau du langage voir une régression à analyser les crises pour les gérer et « remettre la machine du langage en route »

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