top of page

Cours du trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité 

Résumé d’un chapitre sur le livre de Stacey Bélanger « Le trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité » :

 

Résume du chapitre 10 écrit par Hélène Pâquet :

Je me suis attardée sur un chapitre qui m’a posé question.

J’ai choisi de résumer ce chapitre car je ne savais pas que les filles étaient apparemment « moins atteintes » par le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité et qu’il existait 4 sous-types de trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.

 

Depuis quelques années, on pense que les garçons sont plus touchés par le TDA/H que les filles ; or, une étude a prouvé qu’il y avait autant de filles que de garçons touchés par ce trouble. Cependant, le diagnostic médical chez les personnes féminines sont plus rares car les premiers signes et les syndromes sont moins visibles, plus silencieux. En effet, les parents et les professeurs peuvent penser que ce sont juste des moments de rêverie.

C’est pourquoi les filles qui auront souvent tendance à avoir un trouble plus de type « inattentif » sera moins dérangeant et moins voyant qu’un enfant avec un trouble de type « hyperactif-impulsif ». 

De ce fait-là, les parents n’iront pas consulter et le médecin généraliste ne s’inquiétera pas au point d’aller prendre rendez-vous chez un spécialiste. Il y a donc dans les résultats des études cliniques et scientifiques moins de filles TDA/H que de garçons.

Parlons des 4 sous-types que la docteure Kathleen G. Nadeau et la docteure Patricia Quinn ont créé pour désigner et mieux observer les filles ayant le trouble déficitaire de l’attention.

Attention, les docteures préviennent qu’il ne faut pas confondre les 4 sous-types avec des traits de caractères de certaines personnes (on peut avoir un caractère de garçon manqué sans avoir un trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité).

Le premier sous-type est celui dit « garçon manqué » :

-       Plus actives physiquement (violence)

-       Goût du risque (sport extrêmes, cascades, activités dangereuses et interdites, …)

-       Moins attirées par les activités dites « pour fille »

-       Envie de faire plaisir aux adultes et de se plier aux règles de l’école et de la maison

-       Plus brouillonnes (calligraphie) et désorganisées

Vision des parents à « garçon manqué ».

Vision du professeur à enfant peu investi et qui manque d’encadrement à la maison.

 

Le deuxième sous-type est celui dit « rêveuse » :

-       Pas de problème de comportement

-       Timide, effacée

-       Préfère jouer seule

-       Désorganisée

-       Si tâche où elle est débordée à anxiété

-       Difficultés à suivre les consignes

-       Peu ponctuelle

-       Si tâches complexe à rêveries

Vision des parents à « rêveuse »

Vision du professeur à lente intellectuellement parlant et anxieuse

 

Le troisième sous-type est celui dit « placoteuse » :

-       Hyperactivité verbale

-       Hypersociable

-       Interrompe les discussions

-       Veut être le centre de l’intérêt

-       Passe du coq-à-l’âne pendant les conversations

-       Prend beaucoup de place

-       Agit en leader (appréciée des autres personnes)

-       Distrayante, amusante

-       Difficulté à garder des amis car c’est une bosseuse

Vision des parents à fille très sociable avec du caractère

Vision du professeur à élève trop sociable (il pense qu’elle est là pour les amis plutôt que pour les cours)

 

Le dernier sous-type est celui dit « douée » :

-       Intellectuellement douée

-       Pas de problème en primaire mais apparition de problèmes en secondaire quand une tâche devient multiple et complexe

-       Pas de trouble d’apprentissage

-       Bon comportement et bon environnement social

Vision des parents et des professeurs à enfant modèle qui a juste du mal à s’adapter à sa nouvelle école quand elle passe du primaire au secondaire.

 

En conclusion, il est nécessaire de prendre connaissance de ces 4 sous-types que les filles ayant un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité peuvent avoir pour pouvoir les diagnostiquer plus rapidement. Pour cela, il faut utiliser des questionnaires adaptés car le questionnaire de base n’est pas assez précis et ne reprend qu’un seul type de TDA/H féminin (« garçon manqué »).

Pour ce chapitre-là, je n’arrivais pas vraiment à faire de lien avec l’orthopédagogie si ce n’est que maintenant, on sait qu’il existe ces 4 sous-types de trouble pour les filles et que l’orthopédagogue pourra affiner sa grille d’observation pour pouvoir diagnostiquer le bon sous-type.

En outre, je me suis posé des questions sur ma lecture globale du livre qui m’a amenée à me poser la question du rôle de l’orthopédagogue pour un enfant qui souffre de TDA/H.

Je pense que le rôle principal de l’orthopédagogue face à un enfant TDA/H est d’analyser à travers son interaction en classe, ses relations sociales, etc… les réactions de l’enfant pour pouvoir ensuite, apporter un/des outil(s) qui vont réellement lui permettre d’avancer petit à petit.

Dans l’ouvrage, les auteurs distinguent bien les différents milieux dans lesquels les professionnels (en autre l’orthopédagogue) doivent intervenir. On distingue les interventions dans le milieu familial, dans le milieu social et les interventions psychosociales auprès de l’enfant.

Je pense que l’orthopédagogue se doit d’intervenir sur les 3 milieux car c’est en combinant les observations et les informations de chaque milieu qu’il pourra de un, trouver les outils les plus adaptés et de deux, connaître mieux l’enfant pour pouvoir rentrer plus facilement en communication.

J’ai envie de m’attarder sur les interventions psychosociales auprès de l’enfant car je trouve qu’il est important de travailler AVEC l’enfant et POUR l’enfant en lui donnant certains exercices à faire sur son estime de soi, sur son impulsivité, etc…

En observant l’enfant, l’orthopédagogue peut alors donner des conseils tant au niveau familial qu’au niveau scolaire. Il est utile de dialoguer avec les parents pour qu’ils puissent prendre conscience du trouble de leur enfant et l’aider au mieux à la maison. L’orthopédagogue peut aussi jouer le rôle de « lien » entre la famille et l’école. Il est je trouve, préférable que l’orthopédagogue puisse se rendre sur les deux lieux de vie de l’enfant pour avoir une vue globale des comportements à améliorer et des changements opérés.

Je ne vais pas réciter toutes les adaptations possibles (école, maison) qui sont énoncées dans le livre mais je trouvais important de souligner que parfois juste un petit anti-stress ou un élastique sur les pieds de la chaise ou encore un cache qui met en évidence un exercice sur la feuille peuvent déjà aider les enfants qui souffrent de TDA/H.

 

Je suis contente d’avoir eu l’occasion de lire un ouvrage qui parle de ce trouble-là car j’ai pu apprendre beaucoup de choses et j’ai pu me poser plusieurs questions sur mes propres comportements.

 

 

9782896191369.jpg
bottom of page