top of page

Cours de sociologie du handicap et des personnes à besoins spécifiques 

Situation familiale :

 

Une carte avec une dame âgée et une autre avec une petite fille européenne.

-       Famille de deux enfants avec des parents divorcés

-       Petite fille de 5 ans (Lucie) et un garçon de 10 ans (Alexandre).

-       Grands-parents maternels qui s'aiment.

 

La grand-mère (Maria) a eu un accident de voiture et à cause du traumatisme, elle est atteinte de déficience mentale sévère.

Dans la même année, le grand-père décède.

 

Les parents ne s’occupent pas beaucoup de leurs enfants, sauf la maman qui a une forte relation avec sa fille.

Ils laissent leurs enfants se débrouiller seuls.

Les parents sous le choc, interdisent à leur petite fille de 5 ans de rendre visite à sa grand-mère car ils pensent qu'elle va mal vivre ces moments à l'hôpital ou à l'institut.

Leur fils, Alexandre peut aller voir sa grand-mère car ses parents le trouvent plus mature pour pouvoir faire face à la maladie.

 

Néanmoins, les parents ne sont pas du même avis. La mère refuse d’emmener sa fille (pour la protéger) et le père ne voit pas d'inconvénient à ce que Lucie rende visite à sa grand-mère.

Maria, la grand-mère, ne comprend pas pourquoi sa petite fille ne vient pas la voir et Lucie ne comprend pas pourquoi c'est la seule à ne pas pouvoir aller dire bonjour à sa grand-mère.

 

Il y a donc des grosses tensions entre les parents, entre la mère et la fille et entre la grand-mère et la mère.

 

L’orthopédagogue devra alors travailler avec tous l’environnement de la grand-mère qui souffre de déficience mentale. Il devra travailler en collaboration avec la grand-mère, les parents et la petite fille.

Il devra mettre en place une cellule de parole familiale pour que la petite fille puisse s’exprimer sur ses ressentis et ses émotions. De même pour la maman, qu’elle puisse se faire entendre par sa fille et par sa mère. Il faudra que la mère accepte que sa fille voit sa grand-mère. Il faudra aussi expliquer à la petite, ce que sa grand-mère a vécu, ce qui a changé physiquement, mentalement, où elle se trouve, pourquoi, etc…

 

Pour moi, il faut que le professionnel puisse bien définir ses rôles même si cela peut parfois croiser ceux d’autres professionnels. L’orthopédagogue pour moi a le rôle de prendre l’ensemble de la problématique familiale et donc de travailler et d’outiller tous les membres de la famille qui sont touchés. Mais attention, s’il se rend compte que la problématique dépasse ses compétences, il faut que l’orthopédagogue puisse rediriger la famille vers un psychologue ou un autre référent.

Avec la grand-mère atteinte de déficience mentale sévère, il faudra l’outiller pour qu’elle puisse commencer à communiquer avec sa fille et sa petite-fille (pictogramme, applications de communication sur tablette, …). Il faudrait aussi l’aider à trouver soit un centre de jour, ou un home spécialisé pour qu’elle soit mieux entourée au quotidien qu’à l’hôpital. Et pour faire ça correctement, l’orthopédagogue et les professionnels qui l’entourent devraient avoir un suivi sur quelques semaines au moins pour être sûrs que la personne s’intègre bien dans son nouveau logis.

 

 

Explications du lien avec le contexte du pays et de leurs origines (Amérique du Nord) :

 

 

Il y a une valorisation de l’individu et la maman a une relation fusionnelle avec sa fille. Ce qui peut expliquer le « stress » que la maman peut avoir pour sa fille. Effectivement, la valorisation de l’enfant dépend beaucoup des sentiments des parents à son égard.

En Amérique du Nord, normalement les enfants sont peu guidés (c’est pour cela que les parents les laissent libres) et que la maman laisse voir son enfant ainé car elle sait qu’il est déjà « grand » et qu’il peut gérer la situation. En revanche, pour sa fille, elle semble trop protectrice en raison du lien fusionnel entre elles. De plus, peut-être qu’à cause de l’accident de sa grand-mère, la mère fait extrêmement encore plus attention à sa fille et veut à tout prix la protéger en ne la laissant par voir sa grand-mère (elle risque d’être choquée par sa déficience mentale car elle ne l’aura jamais connue comme ça.

 

 

Deux aspects que je retiens du cours :

 

1)     Handicap à vient de « Hand in cap » en Angleterre.

De base un jeu de lance puis par après aux courses hippiques ou le but était de mettre un poids plus lourd ou une plus longue distance à parcourir pour les chevaux dits « meilleurs ».

C’est en 1957 qu’on introduit le terme « travailleurs handicapés » ce qui veut dire que cette personne avait moins de « chance » que les autres et qu’il fallait égaliser.

 

J’ai été agréablement surprise d’apprendre ça car je ne connais pas l’étymologie du mot « handicap ».

Petite anecdote (pas très importante) : Quand je suis partie à Valence, on nous parlait anglais (à la piscine) et on m’a dit : « You have a cap ? » Et j’ai compris que la dame parlait d’un bonnet de bain (chapeau) parce que je me suis souvenue du « hand in cap » !!!

 

2)     Ce que je retiendrai, ce sont les différentes visions de la « famille » encore aujourd’hui.

Les parents réagissent différemment en fonction de comment ils vivent le handicap de leur enfant par exemple. Beaucoup de parents se condamnent eux-mêmes du handicap de leur enfant. C’est pour ça que nous devons, en tant qu’orthopédagogues, faire un travail avec tout l’environnement de la personne avec un handicap, même avec les parents, grands-parents s’il le faut.

 

 

 

Sources :

 

https://www.cairn.info/revue-journal-francais-de-psychiatrie-2007-4-page-11.htm?contenu=resume

photo personnage .jpg
bottom of page